Les Amis de la Nature présentent des solutions possibles aux thèmes les plus urgents du 21e siècle

À travers leurs activités les Amis de la Nature donnent depuis 125 ans des impulsions pour un développement durable de notre société, ouvrant à tous les humains des perspectives d'avenir dans le respect des limites naturelles de notre planète. Lors du Congrès international des Amis de la Nature, tenu en ligne le 28 novembre, ils ont présenté leurs demandes et leurs solutions aux thèmes les plus urgents du 21e siècle.

Les populations des régions rurales d'Afrique sont particulièrement touchées par le changement climatique – la pandémie du Covid-19 aggrave encore la situation. Planter des arbres fruitiers dans le cadre de projets du Fonds pour le climat contribue à la fois à la protection du climat et à la lutte contre la pauvreté.

Cette année le coronavirus ne cesse de dominer nos habitudes de voyage – les couvre-feux et les restrictions de notre mobilité rendent encore les déplacements impossibles. Mais que se passera-t-il ensuite et comment cette crise affectera-t-elle le développement futur du tourisme ? Continuerons-nous à voyager comme nous le faisons actuellement ou parviendrons-nous à inverser la tendance en faveur de la durabilité ?

À l'occasion de la rencontre internationale des Amis de la Nature à Janjanbureh (Gambie) en janvier 2020, deux festivités ont été inscrites au programme : le 125e anniversaire du mouvement des Amis de la Nature et le bilan positif de deux ans du Paysage de l’Année Sénégal/Gambie. Ces fêtes ont été suivies d'un voyage de deux semaines faisant découvrir les sites majeurs et les partenaires les plus importants du Paysage de l'année, qui a fait l'objet de rapports et informations réguliers dans les médias de l'IAN.

Transformer le tourisme est l'exigence de l'heure – c’est ce que la « Transforming Tourism Initiative » demande à l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) à l'occasion de la Journée mondiale du tourisme célébrée le 27 septembre. Le réseau mondial d'ONG, de professionnels du tourisme et d'universitaires identifie des mesures concrètes sur la manière dont l'industrie du tourisme peut profiter de la crise actuelle du Covid-19, pour devenir plus durable et plus solide.

Les Amis de la Nature demandent une politique d'asile européenne humaine au lieu de nouveaux camps de réfugiés sur le territoire de l'Union européenne.

Le coronavirus régit nos vies – et aussi nos voyages. Le confinement et la fermeture des frontières ont paralysé le secteur touristique. Maintenant que les frontières s'ouvrent à nouveau, le tourisme reprend. Mais comment la crise du Covid-19 affectera-t-elle le développement futur du tourisme ?  
Il est temps de réfléchir à la façon dont nous voulons voyager à l'avenir et de nous acheminer vers la durabilité ! Dans ce sens, nous lançons la campagne #tourismusneudenken (repenser le tourisme) dans les médias sociaux de respect_NFI.

Au cours des 125 dernières années, les Amis de la Nature ont défendu dans le monde entier leurs objectifs à travers des milliers d'activités : de la lutte pour l’accès libre aux chemins, au développement du tourisme et de loisirs écologiquement et socialement compatibles, en passant par l'engagement pour la nature et la protection de l'environnement, la justice climatique et la solidarité internationale.

La pandémie de COVID-19 ne démontre que trop bien que les sociétés inégales vont de pair avec la souffrance humaine, les économies fragiles et les démocraties vulnérables. La réponse de l’Europe face à cette crise doit être la solidarité : lutter contre la pandémie et protéger toutes les personnes, gérer les conséquences sociales et économiques, et défendre la démocratie. La solidarité dépasse les frontières et ne doit pas se limiter aux pays de l'Union européenne. Il ne s'agit pas seulement d'une crise de santé publique, mais aussi d'une crise systémique.

Le mouvement des Amis de la Nature est synonyme de solidarité et de comportements responsables. Ces valeurs doivent être défendues, surtout maintenant, en ces temps difficiles !

Nous demandons à tous et à toutes : pensez avant tout aux groupes particulièrement vulnérables de notre société et protégez-les en restant chez vous. Chacun et chacune d'entre nous est appelé/e à le faire.